Made in 5×52′

La série documentaire

« Made in… » explore la jeunesse et les cultures vibrantes de cinq grandes villes du monde. De la culture pop japonaise à la vie nocturne de Tel-Aviv, chaque épisode révèle des récits uniques de détermination et d’identité. Nous plongeons dans les contrastes de Moscou, les rêves d’innovation à New York, et les débats passionnés à Istanbul. Ces portraits de jeunes en quête de sens témoignent des défis et des espoirs d’une génération.

Made in J-pop :

Les tendances naissent et meurent en quelques semaines, mais on peut néanmoins dégager un certain nombre de généralités de ce monde en mouvement perpétuel qui déborde maintenant très largement des frontières du seul Japon. En effet, l’ensemble de l’est asiatique développé vit désormais au rythme de la culture pop japonaise qui offre aux jeunes de Taiwan, Hong Kong ou Séoul une identité asiatique et moderne. Cette culture offre à cette génération une véritable alternative à la culture de masse américaine qui a inondé la région dans la foulée des GI’s de la seconde guerre mondiale.

Made in Moscou :

La jeunesse dorée de Moscou vit une époque de prospérité où l’argent circule sans question. Énergique et déterminée, elle s’illustre dans des domaines variés, tandis que ceux qui n’appartiennent pas à cette élite se battent pour accéder à l’éducation et à la réussite. Le système, mélange d’étatisme et d’ultralibéralisme, favorise les relations et les ressources financières, laissant certains sur le carreau. Malgré ces inégalités, la majorité soutient une nouvelle Russie ambitieuse, avec une adhésion notable à Vladimir Poutine. À travers des récits individuels, cette jeunesse incarne les espoirs et les peurs de la société russe actuelle.

Made in New-York :

Et pourtant terriblement familière… Du coup, la planète entière s’y retrouve, s’y perd ou s’y installe. Julian, Ginny, Thom, Vincent et Divine croquent la grosse pomme à pleine dent. Ils ont tous plus ou moins 20 ans et sont de purs produits « made in New York ». Ils foncent, consomment, innovent, rêvent, militent, inventent. Et surtout s’expriment… chacun à leur façon.

Made in Tel Aviv :

Tel-Aviv est perçue par les religieux ultra-orthodoxes comme une capitale du vice, mais pour la jeunesse israélienne, elle représente une soupape de décompression. La ville, animée jour et nuit, est le reflet d’une vie intense marquée par des conflits. Elle attire non seulement les Israéliens, mais aussi des visiteurs internationaux en quête de fête et de créativité. Les artistes et cinéastes de Tel-Aviv se font connaître mondialement, tandis que la fête déborde dans les rues et sur la plage. Cependant, cette bulle dynamique rappelle sa fragilité, surtout avec des jeunes en uniforme, symbolisant la réalité du conflit environnant.

Made in Istanbul :

Istanbul incarne les contrastes de la Turquie du 21e siècle, oscillant entre l’Europe et l’Asie. La ville, historiquement marquée par des clivages, voit sa jeunesse engagée dans des débats passionnés sur modernité et tradition, laïcité et islam politique. Bien que désireuse de rejoindre l’Europe, ce souhait est souvent freiné par les pays européens, notamment la France. Les jeunes stambouliotes, qu’ils soient laïques ou islamistes, considèrent cette perspective européenne comme un grand espoir. Ainsi, la jeunesse d’Istanbul se tient à l’équilibre entre un riche passé et un avenir incertain, étant à la fois modèle et objet de convoitise pour d’autres pays musulmans.